Comment maitriser l’effet de la Variance sur ma performance au poker et gagner sur le long terme?

Dans l’issue de toute partie de poker, il y a une part de chance (à priori la même pour tous) et un part liée à notre prestation personnelle qui, par définition, varie d’un individu à l’autre et qui permet aux plus talentueux d’entre nous d’avoir un edge (avantage) sur leurs adversaires. La dispersion de nos résultats liée à la partie ‘chance’ s’exprime par une variable que les statisticiens appellent: ‘Variance’. Voyons comment une bonne appréhension de ce paramètre devrait améliorer notre jeu et faire gonfler notre banroll sur le long terme.

Pour ceux qui se rappellent leurs cours de mathématique, la Variance d’une distribution est définie, pour simplifier, comme étant ‘la moyenne des carrés des écarts à la moyenne’ des échantillons de cette distribution. De mémoire, on prenait le carré des écarts pour éviter que les déviations positives et négatives ne s’annulent. Rassurez-vous, nous arrêterons ici nos digressions théoriques, mais pour ceux que cela intéressent (si, si il doit y en avoir !!), nous vous renvoyons à l’article du MIT sur ce sujet passionnant qui traite à la fois de la variance et de l’écart type d’une distribution.

En pratique, la variance au poker est tout simplement l’effet du hasard (heureux ou malheureux) sur notre style de jeu et par conséquence sur nos résultats. Vous avez certainement noté, que, certains jours, tout nous réussit et le lendemain nous enchainons bad beat sur bad beat. Les débutants se font facilement piéger par ce phénomène de balance aléatoire: les jours ou tout leur sourit, ils n’hésiteront pas à aller à tapis de façon inconsidérée, et les jours au tout va mal, ils feront preuve d’une prudence excessive, agressivité ou prudence dommageable à la progression de leur bankroll sur le long terme.

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Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que toutes les sessions de poker sont indépendantes l’une de l’autre (d’un point de vue statistique, on dit que les échantillons ne sont pas corrélés). Mais le problème de l’être humain c’est qu’il dispose d’ une mémoire, ce qui est bien utile, vous en conviendrez, pour se rappeler des tells de ses adversaires (ou de la date anniversaire de notre conjoint !), mais ce qui peut être un véritable handicap si le joueur prend des décisions en fonction des coups passés. Tout joueur de poker qui se respecte devrait définitivement exclure de son vocabulaire l’adage suivant: ‘Aujourd’hui c’est mon jour de chance !’.

Pourtant, les jours de chance existent bel et bien au poker (ainsi que les jours de malchance d’ailleurs, vous l’aurez noté !) et statistiquement parlant, il n’y a rien de surprenant à cela. Mais c’est la mémorisation de ces périodes d’euphorie ou de déprime qui vont influer sur notre jeu (agressif ou relâché) et donc sur notre courbe de gain (ou de pertes) au poker. D’un point de vue statistique, on dit que nos décisions sont entachées d’un biais. C’est en prenant de telles décisions ‘biaisés’ que notre courbe de gain théorique (celle correspondant à notre vrai performance) va s’éloigner de notre courbe de gain réelle: si un tel écart empire, nous pourrons donc clamer, haut et fort, …que nous avons été ‘victime de la variance‘ !

Ces périodes d’euphorie ou de déprimes sont bien évidement liées au solde de votre bankroll.
Pour limiter l’effet de la variance sur votre jeu, vous devez rester zen et déconnecté. En tournois par exemple, les experts considèrent que vous avez donc intérêt à ce que votre compte poker ne soit pas inférieur à 40 buy-ins. Mais si vous êtes accro à votre solde, rien de vous empêche de mettre une limite plus haute, comme 50 ou même 60 buy-in.

C’est en ayant pris conscience de ce phénomène de variance et en pratiquant une gestion rigoureuse de votre bankroll (les anglo-saxons utilisent le terme de BRM pour ‘BankRoll Management’) que vous parviendrait à être gagnant au poker sur le long terme.